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01.02.2010

Ne pleure pas, mon enfant

Vu E., hier après-midi, à peine quelques heures après avoir quitté L.. Avec E., j'ai bandé sans problème et nous avons pris un pied monumental. A chaque fois, c'est plus tendre, aussi. Et je me sens si bien avec elle également... Hélas, E. attend désespérément que je la sauve. Cela n'est bien sûr pas pour me déplaire, car c'est gratifiant narcissiquement : me voilà intronisé ange-gardien. Mais à terme, de quel genre de relation cela augure-t-il ? Une relation où du rôle de Sauveur, je passerais probablement à celui de Persécuteur d'une pleurnicharde, ou à celui de Victime d'une revancharde. Et puis, ne l'ai-je pas si effroyablement trahie ? L. s'improvisant chiromancienne l'autre soir m'a dit que j'aurais deux femmes toute ma vie. Je ne veux pas cela. Et je ne veux pas non plus faire pleurer une enfant aux larmes déjà intarissables.

Pardon, E..

Le puceau sur-éduqué

Nouvelle soirée magique chez L., samedi soir. Je me sens vraiment bien avec cette fille. Et je la désire si fort ! Peut-être trop fort, car ce que je redoutais arriva : j'ai perdu mes moyens. Enfin, ce n'est pas tout à fait exact. La belle, n'étant tombée jusqu'à présent que sur des rustres, me confia sa peur d'avoir mal, ce qui m'a hélas conduit à une prudence excessive, résultat : impossible de la pénétrer. En y repensant, nous étions touchants comme deux jeunes amants, l'un et l'autre à la fois trop excités et trop craintifs pour faire l'amour véritablement. Mais ce fut malgré tout très bon... Découvrir son corps magnifique, la voir se tordre de plaisir sous les assauts de mes caresses et l'entendre ajouter, dans un aveu sublime, qu'elle n'avait jamais ressenti une telle envie pour un homme... Et ce sentiment, ce sentiment... Ce sentiment que c'est elle, la femme du rêve familier cher à Verlaine. Immédiatement, ma "raison" s'interpose : ne sois pas dupe de cette illusion amoureuse, ne t'attache pas, ne te livre pas, ne lui dis jamais je t'aime. Echanges de SMS, depuis : elle a aimé cette soirée, pense à moi, m'invite à me laisser aller totalement.

Au diable le puceau sur-éduqué et que les corps exultent, sur l'autel d'un amour naissant.

30.01.2010

Le salaud amoureux (2)

Il y a deux tragédies dans la vie : l'une est de ne pas satisfaire son désir et l'autre de le satisfaire. (Oscar Wilde, in L’Eventail de Lady Windermere)

Suis allé chez L., l'autre soir. La trouille au ventre et plein de ce désir naïf et impétueux qui me presse depuis ce fameux soir de mai. Et la magie fut au rendez-vous. Cette fille me rend totalement fou, je ne contrôle plus rien, j'éprouve juste l'envie irrépressible de l'embrasser, de la toucher, de la prendre toute entière. Hélas (?), mon obsession du contrôle a finalement vaincu et j'ai laissé là, brûlante, enfiévrée par mes caresses et bien sûr terriblement frustrée, L., pour rentrer chez moi. Mais la belle ne m'en a pas voulu, pire, elle semble désormais sous un charme puissant, n'attendant rien d'autre que notre prochain rendez-vous... qui tombe ce soir. Aussi me voilà tenaillé par l'angoisse. Et si je perdais mes moyens ? Et si faire l'amour avec elle se révélait désastreux ? Jeudi, tout paraissait très bien parti, certes. Et si naturel... Et puis il y a E.. Faire l'amour avec L., c'est entériner ma trahison, c'est faire un saut dans l'inconnu, c'est risquer ce que j'ai construit jusque là, sans évoquer les dégâts : E. mérite d'être heureuse, vraiment. Toujours la même problématique : écouter mon coeur, mes tripes, ou bien les mises en garde de ma raison : la passion ne dure-t-elle pas qu'un temps ? Pour ne rien arranger, L. partira l'année prochaine, pour ses études et même si je le veux de toutes mes forces, je ne peux croire, pour l'heure, en une attente mutuelle.

Salaud, amoureux et foutrement paumé.