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16.12.2010

Pff...

Je viens d'envoyer un mail à L.. S'il y a un Dieu, bordel, faites qu'elle me réponde, faites qu'elle me donne encore une chance...

Ouais, bon, on peut rêver, merde.

10.12.2010

Jean-Claude Dusse

A. consulte un document de l'entreprise. Elle m'a probablement vu arriver à des kilomètres, mais n'en laisse rien paraître. Je la considère un instant, faisant mine de ne l'apercevoir que maintenant, puis lui lance maladroitement : "Ca va, A. ?". La belle ne m'adresse pas même un regard, mais arbore un large sourire que je perçois moqueur. Elle prend son temps, un temps interminable pour moi et me répond enfin, d'un ton désinvolte : "Ca va... et toi ?". J'entame sur le même registre un "Ma foi...(je fais aller)" qu'elle termine à ma place. Quelques secondes s'écoulent, sans que nous pipions mot. Finalement, toujours sans lever les yeux dans ma direction, la belle A. achève sa consultation et repart, l'air de rien, avec un tel naturel que j'en suis resté interdit.

Vous croyez que j'ai une ouverture ?

26.11.2010

La claque

Je le pressentais, mais je ne voulais pas y croire. E. m'a trompé avec un autre et, cerise sur le gâteau, vient de me quitter pour lui. Elle dit qu'elle m'aime, que je suis quelqu'un de formidable, mais que notre relation ne la satisfait pas, parce que nous ne la voyons pas de la même manière. Bref, le classique "c'est pas toi c'est moi", que je me prends en pleine gueule. Pis, E. voudrait que nous restions amis, que nous continuions à nous voir, qu'elle ne supporterait pas de vivre sans moi. Mais pourquoi m'avoir abandonné, en ce cas ? A l'annonce de la nouvelle, j'ai chialé comme un môme, tellement ça m'a fait mal. Faiblesse de débutant, d'homme naïf qui espérait que l'amour existât. Mais c'est faux. Tout ce qui existe, c'est un éphémère embrasement des coeurs et des corps et beaucoup de complications. Je le savais en raison, je le sais désormais dans ma chair, marqué au fer rouge. Vous allez me dire que je suis sous le coup de la déception, mais.

On ne m'y reprendra plus.