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07.08.2011

Le dépit (3)

Ca a commencé en face à face par un "tu me perturbes" et une maladresse de la demoiselle. Ca a continué par un "le boulet dans toute sa splendeur" devant ma gauche insistance. Ca a fini par un "laisse tomber" par SMS en réponse à ma déception piteusement exprimée. C'était vendredi. Hier, nous nous sommes superbement ignorés. Je ne m'en remets pas. Elle m'obsède tellement que malgré tout ce qui vient d'arriver et qui signe clairement le naufrage de toute possible relation avec cette fille, je guette mon portable, dans l'attente pathétique de je ne sais quel deus ex machina. Et le pire reste à venir : demain, la revoir au boulot, essuyer son regard moqueur, méprisant ou indifférent ; travailler tout de même, "assurer" en faisant comme si de rien n'était alors qu'au-dedans règnent à nouveau sans partage tristesse et solitude.

03.08.2011

Dés-espérer (3)

Ne demande pas que ce qui arrive arrive comme tu désires ; mais désire que les choses arrivent comme elles arrivent, et tu seras heureux. (Epictète, in Manuel)

J'ai toujours aimé lire les stoïciens. Il y a de la grandeur dans leur philosophie. Dans une certaine mesure, j'ai cette grandeur en moi. Mais j'ai encore bien du chemin à parcourir avant la sagesse. J'entretiens toujours des espoirs et des rêves et partant je me rends malade de ce que la réalité ne leur arrive jamais à la cheville. Par exemple, il n'y a virtuellement aucune chance que je vive quoi que ce soit d'amoureux avec Mapie. Et cet impossible me ruine l'âme. 

Avaler enfin la pilule amère et faire bonne figure, peut-être.

11.07.2011

Rubicon

Ne te contiens donc point, nargue tes lois, tes conventions sociales et tes dieux [...] (Sade, in Justine ou les infortunes de la vertu)

Je n'ai même pas envie de raconter ce qui s'est passé ces derniers jours. Tout ce que je peux dire, c'est que c'est terminé. Des années que je me retiens, que je reste sage, que je suis un chic type. Pour quoi, pour qui, pour quels bénéfices ? Assez pleuré, assez hésité, assez culpabilisé, assez douté.

Assez.