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16.10.2010

César, les larmes et l'autre E.

Semaine riche en émotions. Découverte d'un nouveau boulot dans lequel, contre toute attente, je réussis bien. Mais voici que point le danger : les flatteries précoces des chefs signent leurs attentes envers moi ; jolie pression à l'horizon... Un épisode pathétique, aussi : brouille avec E., parce que la belle n'a visiblement pas intégré qu'en travaillant je ne pouvais plus être à sa disposition comme auparavant. Face à ma fin de non recevoir, bouderie de sa part qui m'a fait me sentir comme un chien abandonné sur une route de campagne. Bilan : l'ayant au téléphone lors de mon habituelle pause chronométrée – entreprise privée oblige – hier, j'ai craqué et chialé comme un môme, la fatigue des jours aidant. Heureusement, ça n'a duré qu'un instant et à l'abri des regards... sauf peut-être celui de l'autre E., croisée tandis que je séchais mes larmes. Pourquoi "l'autre E." ? Parce que cette jeune collègue porte le même prénom que ma chère et tendre et que je ne peux m'empêcher de la trouver désirable depuis que je l'ai vue...

Désir vagabond et la tristesse, au fond.

29.09.2010

L'imposture

On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l'on n'admet pas tout d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. (Georges Bernanos, in La France contre les robots)

Las des parades, des bavardages, de tout ce que peut mettre en place l'être humain moyen pour se masquer sa fragilité essentielle. Bien sûr, je m'inclus dans le lot. Je perçois avec une lucidité crue mes propres manoeuvres pathétiques pour exprimer ce truc qui me prend les tripes lorsque par impossible je ne joue pas, lorsque je m'extrais un temps de la comédie sociale. Que faire ? Jouer et pleurer en silence à l'occasion de quelque aparté avec Dieu, on dirait.

28.09.2010

Le cri silencieux

Me voilà enfin normé. Je me lève le matin. J'apprends les règles du jeu commercial. Je me sociabilise, juste ce qu'il faut. Et je ne me sens absolument pas à ma place. Et puis. L. qui revient hanter mes pensées. Les a-t-elle seulement jamais quittées ? A ce stade, je crois que cela relève de la pathologie. Pourquoi les choses ne peuvent-elles pas être simples ? J'ai de bonnes chances d'avoir un CDI, j'ai une relation durable, avec une fille que j'aime, aucun drame ne frappe ma personne ou mes proches, pour l'heure. Et pourtant ça ne va pas. Je ne fais que donner le change, je m'adapte : c'est ma grande expression.

Alors, des tréfonds de mon âme, s'élève un Kyrie eleison, au son de la Symphonie n°7 en la majeur (opus 92, deuxième mouvement, Allegretto) de ce sourdingue sublime de Beethoven.