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28.09.2010

Le cri silencieux

Me voilà enfin normé. Je me lève le matin. J'apprends les règles du jeu commercial. Je me sociabilise, juste ce qu'il faut. Et je ne me sens absolument pas à ma place. Et puis. L. qui revient hanter mes pensées. Les a-t-elle seulement jamais quittées ? A ce stade, je crois que cela relève de la pathologie. Pourquoi les choses ne peuvent-elles pas être simples ? J'ai de bonnes chances d'avoir un CDI, j'ai une relation durable, avec une fille que j'aime, aucun drame ne frappe ma personne ou mes proches, pour l'heure. Et pourtant ça ne va pas. Je ne fais que donner le change, je m'adapte : c'est ma grande expression.

Alors, des tréfonds de mon âme, s'élève un Kyrie eleison, au son de la Symphonie n°7 en la majeur (opus 92, deuxième mouvement, Allegretto) de ce sourdingue sublime de Beethoven.

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