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30.01.2010

Le salaud amoureux (2)

Il y a deux tragédies dans la vie : l'une est de ne pas satisfaire son désir et l'autre de le satisfaire. (Oscar Wilde, in L’Eventail de Lady Windermere)

Suis allé chez L., l'autre soir. La trouille au ventre et plein de ce désir naïf et impétueux qui me presse depuis ce fameux soir de mai. Et la magie fut au rendez-vous. Cette fille me rend totalement fou, je ne contrôle plus rien, j'éprouve juste l'envie irrépressible de l'embrasser, de la toucher, de la prendre toute entière. Hélas (?), mon obsession du contrôle a finalement vaincu et j'ai laissé là, brûlante, enfiévrée par mes caresses et bien sûr terriblement frustrée, L., pour rentrer chez moi. Mais la belle ne m'en a pas voulu, pire, elle semble désormais sous un charme puissant, n'attendant rien d'autre que notre prochain rendez-vous... qui tombe ce soir. Aussi me voilà tenaillé par l'angoisse. Et si je perdais mes moyens ? Et si faire l'amour avec elle se révélait désastreux ? Jeudi, tout paraissait très bien parti, certes. Et si naturel... Et puis il y a E.. Faire l'amour avec L., c'est entériner ma trahison, c'est faire un saut dans l'inconnu, c'est risquer ce que j'ai construit jusque là, sans évoquer les dégâts : E. mérite d'être heureuse, vraiment. Toujours la même problématique : écouter mon coeur, mes tripes, ou bien les mises en garde de ma raison : la passion ne dure-t-elle pas qu'un temps ? Pour ne rien arranger, L. partira l'année prochaine, pour ses études et même si je le veux de toutes mes forces, je ne peux croire, pour l'heure, en une attente mutuelle.

Salaud, amoureux et foutrement paumé.

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