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18.10.2008

Les adieux...

- ... à la télévision. La meilleure série au monde ne compensera pas une seconde de vraie vie. Je laisse désormais le bonheur par procuration et l'hypnose sociale de la petite lucarne à d'autres.

- ... au cybersexe. Pitoyables jeux de dupes pour finir par s'exhiber, en toute indignité, devant une inconnue à l'autre bout de la France, le tout pour quelques secondes de plaisir, la honte et le dégoût de soi en plus. La prochaine fois que je jouirai avec une femme, ce sera en elle.

- ... à la nuit. Errance grandiose durant laquelle, souvent, les mots de Cioran m'ont traversé l'esprit : "Vais-je me tuer ou non d'ici l'aube ?". Il est grand temps d'arrêter le massacre. Avant qu'il ait lieu.

- ... aux livres. Oh, je ne vais pas arrêter de lire, non. Mais je vais lire différemment. Fin de la quête de la théorie, de la réponse, de la méthode ou du système. Foin des postures intellectuelles. La philosophie au feu du réel, le lettré dans la rue.

- ... à toi, S.. Il m'aura fallu du temps pour accepter ton rejet. Secrètement, j'attendais un signe de ta part, j'échafaudais mille plans pour t'enlever à celui que tu aimes. Plus maintenant. Je te souhaite d'être heureuse.

- ... au "vieillard". Celui que j'ai été se mue en souvenir. Avancer. Ecce homo.

Payer le prix

Il y a un choix à faire dans cette vie et c'est celui du prix que l'on souhaite payer : souffrance névrotique ou douleur de vivre ? Voilà des années que j'ai opté pour le premier terme de l'alternative. Qu'est-ce que la névrose ? Une diversion : se faire croire que ce qui n'est pas possible ne l'est pas à cause de la prison que l'on s'est patiemment constituée et non pas en vertu de la vie même. Refuser l'impossible, en somme, et par là, tragiquement, refuser le possible : ne pas vivre, donc ; attendre que le miracle arrive, que le monde bouleverse sa loi, rien que pour soi.

Depuis longtemps, si longtemps, cette tristesse insondable qui menace de submerger mon être : après la chute.

Je me relève enfin.

11.10.2008

R.I.P., couillon

Bon, il aura fallu que je me ramasse deux claques dans la gueule cette semaine pour apprendre la leçon n°2 : il ne faut pas être gentil avec une nana. En tout cas pas si vous avez l'intention de sauter la nana en question. La gentillesse, c'est le meilleur moyen de finir "au mieux" comme l'ami ou le confident et au pire comme le pauvre type qui s'est fait avoir (oui, oui, ça sent le vécu encore chaud). Que voulez-vous, j'ai été élevé dans l'idée que les femmes étaient des saintes et des princesses, qu'il s'agissait avant tout de respecter et parfois de charmer à coups de compliments et de cadeaux. En réalité, les femmes sont des putes. Elles vous accordent leurs faveurs contre quelque chose, souvent de l'argent, mais aussi la sécurité (physique, sociale, affective) et l'aventure (sexuelle). Et elles le savent très bien, au fond. D'où une culpabilité qui amène toute nana à chercher "punition" auprès d'un quelconque salaud ou de plusieurs, en proportion du péché commis.

Parce qu'il ne faudrait pas oublier qui a volé la pomme, au début. A chaque supplice de femme, un pas vers le paradis pour l'homme.