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18.10.2008

Payer le prix

Il y a un choix à faire dans cette vie et c'est celui du prix que l'on souhaite payer : souffrance névrotique ou douleur de vivre ? Voilà des années que j'ai opté pour le premier terme de l'alternative. Qu'est-ce que la névrose ? Une diversion : se faire croire que ce qui n'est pas possible ne l'est pas à cause de la prison que l'on s'est patiemment constituée et non pas en vertu de la vie même. Refuser l'impossible, en somme, et par là, tragiquement, refuser le possible : ne pas vivre, donc ; attendre que le miracle arrive, que le monde bouleverse sa loi, rien que pour soi.

Depuis longtemps, si longtemps, cette tristesse insondable qui menace de submerger mon être : après la chute.

Je me relève enfin.

Commentaires

Bonjour,
moi ,j'ai remarqué souvent qu 'il suffisait que je "veuille " pour que cela "soit" .Souvent j'ai incriminé les facteurs extérieurs pour ne pas avouer que le problème c'etait mon manque de volonté .Tout çà , parce que dominer sa condition ça demande beaucoup d 'effort .C'est plus facile de rejetter sur l'ailleurs sa propre insuffisance .Mais si on decide que les choses doivent changer alors , on a toutes les portes ouvertes devant soit .Il ne faut pas avoir peur de la lutte .C'est dur mais aprés on est vraiment libre .

Écrit par : gladys | 20.10.2008

Je corrige : soi et non soit

Écrit par : gladys | 20.10.2008

@gladys,

>> Hum, je me méfie des marchands de volonté, pour en avoir fait les frais, concernant mes TOC : "fais un effort", "prends sur toi" et autres "y'a qu'à" d'un entourage le plus souvent bien intentionné et malgré tout à côté de la plaque, contribuant plus à renforcer le mal qu'autre chose. Personnellement, j'inverserais le rapport : "qui peut, veut". La volonté compte beaucoup moins que l'imagination qui "toujours l'emporte", pour reprendre les mots de Coué. Ca n'enlève rien à la nécessité de lutter pour aller mieux (bien que la meilleure stratégie consiste parfois à lâcher prise : ainsi de l'acceptation de ses problèmes au commencement de toute démarche de changement) et à l'impasse de l'hétéronomie ("c'est la faute de..."), jeu social d'ailleurs particulièrement à la mode, en nos temps de concurrence victimaire. Ce que je voulais souligner, dans ce billet, c'est le caractère déterminant de nos décisions : je vois la névrose comme un choix de "mauvaise foi", comme dirait Sartre, aux conséquences funestes. Heureusement, un autre choix, fondé en raison celui-là, peut changer la donne.

Écrit par : Sadamiel | 21.10.2008

Je suis d'accord , surtout sur la victimologie .Je pense qu 'à un certain niveau on choisit le role de victime ou la facilté pour ne rien faire . A la fin ce choix ,certe reposant est négatif car il n'y a rien de glorieux à etre une victime .Cependant faire bouger les choses demande beaucoup d 'effort .Parfois aussi on risque de se faire des ennemis ,de ne pas plaire, de ne pas etre aimé .Quand on décide d'agir on prend des risques .
Pour moi, en tout cas il a suffit que je realise cela , que je prenne la décision de "vouloir" pour que bien des choses changent et je me suis dit:" mais pourquoi ne l'ai je pas fait avant, pourquoi avoir choisi toujours la facilté ,abritant mon inaction derrière des pretextes falacieux ?".
Enfin bon, chacun à son propre fonctionnement, tu as le tien et tes propres analyses .En tout cas pour moi ,ce dynamisme nouveau meme si c'est dur parfois, me réjouit .

Écrit par : Gladys | 21.10.2008

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