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11.10.2008

R.I.P., couillon

Bon, il aura fallu que je me ramasse deux claques dans la gueule cette semaine pour apprendre la leçon n°2 : il ne faut pas être gentil avec une nana. En tout cas pas si vous avez l'intention de sauter la nana en question. La gentillesse, c'est le meilleur moyen de finir "au mieux" comme l'ami ou le confident et au pire comme le pauvre type qui s'est fait avoir (oui, oui, ça sent le vécu encore chaud). Que voulez-vous, j'ai été élevé dans l'idée que les femmes étaient des saintes et des princesses, qu'il s'agissait avant tout de respecter et parfois de charmer à coups de compliments et de cadeaux. En réalité, les femmes sont des putes. Elles vous accordent leurs faveurs contre quelque chose, souvent de l'argent, mais aussi la sécurité (physique, sociale, affective) et l'aventure (sexuelle). Et elles le savent très bien, au fond. D'où une culpabilité qui amène toute nana à chercher "punition" auprès d'un quelconque salaud ou de plusieurs, en proportion du péché commis.

Parce qu'il ne faudrait pas oublier qui a volé la pomme, au début. A chaque supplice de femme, un pas vers le paradis pour l'homme.

Commentaires

salut!
ça ne s 'arrange pas :- )
les femmes , ni putes ni saintes.Souviens toi ce que dit Soral .Tu vas descendre une femme d 'autant plus que tu l' aura elevé pour qu 'elle expie tes illusions trahies .Une femme c'est une femme ,point barre .Pas de mission angélique , pas de noirceur exagérée .
Le tout finalement est que tu sois fin et subtil pour cerner les personnalités .je te conseille la lecture de Bel ami de Maupassant , un maitre en finesse psychologique .
Bon week end .
Tu sais , si tu est joueur , tu vas aimer ce jeu .Tu remets tous à echelle humaine et tu joues ,tu testes, tu te prends des rateaux qui t'aideront à rebondir .Ce sera un challenge .Essaye !

Écrit par : ton amie Glagla | 11.10.2008

@ton amie Glagla

>> Mais si, ça s'arrange au contraire ! J'ai enterré le couillon en moi et je me réveille enfin, prenant conscience des choses telles qu'elles sont. Je ne fais d'ailleurs pas des femmes un cas particulier. Simplement, elles constituent à mon sens le parangon de la prostitution généralisée (cf. le "Plateforme" de Houellebecq), dans un monde où le sexe et l'argent demeurent les seules motivations. Par ailleurs, je suis précisément Soral sur ce point : il explique la surprise du dragueur débutant lorsqu'il découvre que sa misogynie fonctionne auprès des femmes ! En bref, considérer les femmes comme des putes, outre la pertinence du diagnostic, a un efficace pratique. Enfin, j'ai passé le stade de la déception (la garce qui m'a éconduit a tout bonnement disparu de la circulation : aucune nouvelle de sa part, aucune de la mienne non plus, bien entendu, c'est sans doute mieux ainsi, même si cela laisse un goût amer dans la bouche) et je me sens plutôt à l'aise sur la scène du jeu : comme un air de défi et au coin de la rue, l'aventure. ;-)

Écrit par : Sadamiel | 14.10.2008

Tes propos sont durs ,pourtant .Considérer les femmes comme des putes ...à mon avis ce n'est qu 'un moyen ,un moyen pour toi de sortir d 'une impasse .Ce moyen s 'appuie il est vrai sur des considérations objectives de ta part, que je partage aussi ,malheureusement .

Je ne sais pas si c'est l'effet de la société ou si c'est dans la nature des choses .Nature ou culture ?

mais selon moi , ce moyen n'est pas une fin .La fin ce n'est pas que la femme reste une pute m^me si elle y est encouragée par la société ;constatation faite par Houellebecq .Même dans Plateforme , le protagoniste du roman vit quelque chose de grand avec la femme qu il rencontre au club en thailande ( j'ai oublié le prenom ) .
Donc la fin ,c'est au dela de la constatation de la decrepitude sociale de trouver peut etre l'amour.Selon moi Houellebecq est un grand sentimental déçu.J'aime beaucoup ses livres et son style .

Écrit par : Ton amie Glagla | 15.10.2008

@Ton amie Glagla

>> Chercher l'amour (oui, car le trouver, ça n'arrive que rarement et certainement pas à tout un chacun, contrairement à ce que véhicule une certaine mythologie romantique) dans un monde sans amour relève presque de l'action kamikaze. Je pense que pour survivre dans ce monde-là, il faut faire le deuil de l'amour, tout en se ménageant en soi-même un espace d'ouverture à sa possibilité, sous peine de sombrer dans l'inhumanité. Ne pas être dupe de la cruauté du monde, en somme, tout en se souvenant que la terre est "quelquefois si jolie" (Prévert).

PS : j'aime lire Houellebecq, moi aussi. :-)

Écrit par : Sadamiel | 16.10.2008

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