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18.10.2008

Payer le prix

Il y a un choix à faire dans cette vie et c'est celui du prix que l'on souhaite payer : souffrance névrotique ou douleur de vivre ? Voilà des années que j'ai opté pour le premier terme de l'alternative. Qu'est-ce que la névrose ? Une diversion : se faire croire que ce qui n'est pas possible ne l'est pas à cause de la prison que l'on s'est patiemment constituée et non pas en vertu de la vie même. Refuser l'impossible, en somme, et par là, tragiquement, refuser le possible : ne pas vivre, donc ; attendre que le miracle arrive, que le monde bouleverse sa loi, rien que pour soi.

Depuis longtemps, si longtemps, cette tristesse insondable qui menace de submerger mon être : après la chute.

Je me relève enfin.

11.10.2008

R.I.P., couillon

Bon, il aura fallu que je me ramasse deux claques dans la gueule cette semaine pour apprendre la leçon n°2 : il ne faut pas être gentil avec une nana. En tout cas pas si vous avez l'intention de sauter la nana en question. La gentillesse, c'est le meilleur moyen de finir "au mieux" comme l'ami ou le confident et au pire comme le pauvre type qui s'est fait avoir (oui, oui, ça sent le vécu encore chaud). Que voulez-vous, j'ai été élevé dans l'idée que les femmes étaient des saintes et des princesses, qu'il s'agissait avant tout de respecter et parfois de charmer à coups de compliments et de cadeaux. En réalité, les femmes sont des putes. Elles vous accordent leurs faveurs contre quelque chose, souvent de l'argent, mais aussi la sécurité (physique, sociale, affective) et l'aventure (sexuelle). Et elles le savent très bien, au fond. D'où une culpabilité qui amène toute nana à chercher "punition" auprès d'un quelconque salaud ou de plusieurs, en proportion du péché commis.

Parce qu'il ne faudrait pas oublier qui a volé la pomme, au début. A chaque supplice de femme, un pas vers le paradis pour l'homme.

06.10.2008

Point break

Eh bien, voilà. Nous y sommes. Ainsi que je le pressentais, la belle m'a éconduit il y a quelques heures. Elle a "ouvert les yeux" et réalisé qu'elle avait des sentiments "plus qu'amicaux" pour son meilleur ami. D'ailleurs, ils ont "dérapé" la semaine dernière, comprenez : ils ont couché ensemble. Quant à moi, je suis "quelqu'un de bien" et, m'a-t-elle assuré après que je lui ai posé la question, le mec avec qui elle serait probablement sortie si son meilleur ami de malheur n'avait jamais existé. Coup de poignard dans le coeur. Je l'ai quitté les larmes aux yeux et l'âme noire de colère. Mais une fois passé le choc initial, j'ai plutôt pas mal encaissé. En fait, je suis même fier de moi. Pourquoi ? Parce que j'ai agi comme un homme. Oh, certes, maladroitement, mais peu importe : j'ai osé... la "coincer" devant la porte de son appartement et tenter de lui voler un baiser (elle a détourné le visage, mais n'a pas reculé), lui demander droit dans les yeux de me dire qu'elle ne ressentait rien pour moi (elle ne l'a pas dit) et insister pour qu'on reprenne cette conversation calmement et avec quelques heures devant nous (elle a promis... je n'y crois pas vraiment mais enfin...). Et puis, c'est aussi l'occasion d'apprendre, en matière de séduction. Leçon n°1 : ne pas tenir compte de ce que dit une nana. La demoiselle m'avait en effet persuadé, à force de discussion, qu'elle ne couchait pas rapidement avec un mec, même s'il lui plaisait. La vérité : elle couche sans délai. La preuve avec son meilleur ami et la preuve aussi avec moi, puisqu'elle m'a sorti comme "argument" en faveur de sa nouvelle relation avec ledit meilleur ami que, bien qu'ayant dormi ensemble, nous n'avions rien fait. J'avais donc vu juste, j'ai loupé le coche : elle s'attendait à ce que je la saute. Au final, je suis partagé. La raison me dicte de laisser tomber mais, contre toute attente, ce "rejet" me donne encore plus envie de la conquérir.

Et encore : quelque chose s'est brisé en moi, ce soir. Ou plutôt quelque chose entre moi et le monde, cette "barrière de verre", cet empêchement. A volé tout soudain en éclats avec mes illusions perdues. Pour ça, merci, S..