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27.11.2008

Age quod agis

L'autre jour, en plein lavage de mains fébrile (en fidélité à mes TOC), j'ai réalisé d'un seul coup que j'entretenais un rapport au temps parfaitement névrotique. Je suis le lapin d'Alice au pays des merveilles, toujours pressé, toujours en retard, toujours en train de faire plusieurs choses à la fois et ainsi, jamais vraiment . Et encore, si cela fonctionnait, mais non : je me stresse, je fais des erreurs et au final je perds plus de temps que les rares fois où je prends la résolution de ne plus regarder ma montre et de faire une chose après l'autre, ancré dans l'instant.

Ici et maintenant, je ne suis jamais en avance, ni jamais en retard, je fais ce que je fais, serein dans l'oeil du cyclone.

18.11.2008

Carcan... imaginaire

Un concert dans un bar, l'autre soir. Comme à l'accoutumée, je joue le jeu social comme il faut, je fais illusion. Malgré tout, pourtant, je reste "coincé" et cela transparaît certainement, pour quelque observateur avisé. Et tout soudain, la musique m'emporte, je m'absente un instant de moi-même et je me laisse entraîné par le rythme, le son ; les autres n'existent plus, je n'existe plus, ou plutôt cette conscience hypertrophiée de moi-même a disparu, je suis à ma place, ici et maintenant, sans rime ni raison, juste . Et j'ai vu alors combien toute cette histoire de "pression sociale" relevait de la pure vanité (dans les deux sens du terme). "L'enfer, c'est les autres" : si et seulement si je consens à ce que cette superstition me domine.

12.11.2008

Le grand secret

Une "découverte", oh certes réalisée intellectuellement il y a des années mais que mes trippes viennent seulement d'intégrer : toutes mes névroses proviennent d'une atteinte à mon image de la réalité telle qu'elle devrait être, c'est-à-dire à un fantasme, à quelque chose de l'ordre du vaporeux, à un truc imaginaire. Tant que je m'en tiens à la réalité telle qu'elle est, c'est-à-dire à l'ici-maintenant de la situation, je n'ai aucun problème réel : lorsqu'une difficulté affleure, j'y fais face à partir des données de la situation. En fait, en dehors d'un cas de danger physique immédiat, je n'ai aucune raison valable de me prendre la tête.

Moralité : pour couper court à toute névrose, paradoxalement, il faut perdre la tête.