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18.11.2008

Carcan... imaginaire

Un concert dans un bar, l'autre soir. Comme à l'accoutumée, je joue le jeu social comme il faut, je fais illusion. Malgré tout, pourtant, je reste "coincé" et cela transparaît certainement, pour quelque observateur avisé. Et tout soudain, la musique m'emporte, je m'absente un instant de moi-même et je me laisse entraîné par le rythme, le son ; les autres n'existent plus, je n'existe plus, ou plutôt cette conscience hypertrophiée de moi-même a disparu, je suis à ma place, ici et maintenant, sans rime ni raison, juste . Et j'ai vu alors combien toute cette histoire de "pression sociale" relevait de la pure vanité (dans les deux sens du terme). "L'enfer, c'est les autres" : si et seulement si je consens à ce que cette superstition me domine.

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