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28.08.2012

Oblivione doloris

Une expérience étrange, hier soir. J'étais au plus mal à cause de C., au faîte de ma tristesse, presque au désespoir. Et puis, tout soudain, comme une chaleur – je n'ose dire une présence – et tout mon être s'est détendu. Je crois avoir prononcé un "merci" avant de m'endormir. Et ce matin, la douleur de la perte avait tout bonnement disparue. J'ai beau avoir essayé, vicieusement, d'en retrouver les racines, de replonger dans l'obscurité, je n'y suis pas arrivé. Bien sûr, je regrette que mon histoire avec C. se soit terminée, mais j'éprouve à présent une sorte d'indifférence, je vois tout cela avec beaucoup de distance et de calme. Pour dire toute la vérité, hier soir je "m'amusais" à consulter des sites de voyance en ligne (tarot divinatoire principalement) et les tirages, avec leur interprétation, se sont révélés assez troublants pour l'esprit rationnel que je suis (que je me figure être ?), en revevant toujours au même point, malgré mon insistance : une rupture, la nécessité d'un retour à soi et d'une transformation pour un bonheur futur. Et ce soir, pas encore totalement serein, j'ai demandé si C. allait me recontacter demain, sachant pertinemment qu'elle voit sa "psy" et que, peut-être, elle va parler de moi... Je sais pourtant très bien qu'elle n'appellera pas, que tout est fini, qu'il ne se passera plus jamais rien entre nous. Je dois tenir à cette toute petite flamme de pathos qui, depuis hier soir, donc, a bien du mal à ne pas s'éteindre.

Dernier sursaut avant l'inconnu.

25.08.2012

La certitude (2)

Voilà. La réaction de C. ne s'est pas faite attendre. Elle vient de m'envoyer un message d'adieu, dans une forme me donnant à penser que ma meilleure amie, K., qui me dit depuis des semaines que cette fille se fout de ma gueule, avait finalement raison. Je n'ai rien répondu à C. et je l'ai supprimée de Facebook. Je ne regrette rien, j'ai été sincère avec elle, je suis triste mais en définitive pas plus que ça. Je mérite franchement mieux qu'elle, seule avec un gosse, incapable de travailler et perdue dans ses névroses. Adieu C. et bon vent !

La certitude

Que d'émotions ces derniers jours... Mercredi dans la nuit, j'ai craqué et j'ai rappelé C.. Nous avons parlé plusieurs heures au téléphone. Et ce soir, nous nous sommes revus. Soirée étrange, mais toujours aussi plaisante. Je l'ai emmenée dans un endroit insolite, qui, je crois, lui a plu. Et puis. En la raccompagnant, j'ignore ce qui m'a pris, poussé par une confiance en moi inédite, je lui ai dit tout ce que j'avais sur le coeur. Que c'était elle que je voulais, que j'en éprouvais la certitude et que je refusais de poursuivre plus longtemps cette pseudo-relation que nous entretenions, bancale et hésitante. Cette fois, c'est elle qui a pleuré, contrairement à nos adieux précédents. Et elle qui, quelques instants auparavant, faisait mine de vouloir rentrer, n'a tout soudain plus décollé du siège de ma voiture, me considérant longuement. Finalement, nous nous sommes séparés, elle m'assurant qu'elle allait réfléchir à tout cela, qu'elle me rappelait mardi, après avoir vu sa psy. Elle m'a ensuite envoyé un message, me confiant qu'elle aimerait avoir autant de certitude que moi et me remerciant pour cette soirée "riche en émotion", comme toujours avec moi. Il est assez évident qu'elle ne sait pas ce qu'elle veut et que si d'aventure elle me rappelle effectivement mardi, ce sera pour me dire qu'elle reste avec son nouveau mec, dont elle ne cesse pourtant de se plaindre ou qu'elle a besoin de temps, seule. Bref, je sais pertinemment que j'ai enfreint, par mes actes, tous les principes de séduction en vigueur et que C. ne me choisira pas. Mais qu'importe, je me sens plein de force, calme. Sentiment d'avoir fait ce que je devais faire.

Fidèle à moi-même.