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02.09.2012

Le pendu

Eh bien, nous y voilà. Plus moyen de me dérober. Plus d'excuses, plus rien à quoi me raccrocher pour éviter la terrible confrontation avec moi-même. Cela fait un mois que je ne vis plus, un mois que j'attends. Quoi ? Quelque chose de l'ordre d'une libération, un nouvel élan... Mais rien n'est venu, sinon un bref apaisement, un soir de grande fatigue nerveuse. Je ne suis plus qu'un champ de ruines. Mais c'est là que, paradoxalement, souffle le vent glacial de la liberté, qui balaie tout sur son passage : doutes, préjugés, certitudes de l'ancien monde, sentimentalisme adolescent. Dans cette matrice dévastée, ne subsiste que ma volonté qui se renouvelle et grossit de ma douleur.

Renaître.