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28.08.2012

Oblivione doloris

Une expérience étrange, hier soir. J'étais au plus mal à cause de C., au faîte de ma tristesse, presque au désespoir. Et puis, tout soudain, comme une chaleur – je n'ose dire une présence – et tout mon être s'est détendu. Je crois avoir prononcé un "merci" avant de m'endormir. Et ce matin, la douleur de la perte avait tout bonnement disparue. J'ai beau avoir essayé, vicieusement, d'en retrouver les racines, de replonger dans l'obscurité, je n'y suis pas arrivé. Bien sûr, je regrette que mon histoire avec C. se soit terminée, mais j'éprouve à présent une sorte d'indifférence, je vois tout cela avec beaucoup de distance et de calme. Pour dire toute la vérité, hier soir je "m'amusais" à consulter des sites de voyance en ligne (tarot divinatoire principalement) et les tirages, avec leur interprétation, se sont révélés assez troublants pour l'esprit rationnel que je suis (que je me figure être ?), en revevant toujours au même point, malgré mon insistance : une rupture, la nécessité d'un retour à soi et d'une transformation pour un bonheur futur. Et ce soir, pas encore totalement serein, j'ai demandé si C. allait me recontacter demain, sachant pertinemment qu'elle voit sa "psy" et que, peut-être, elle va parler de moi... Je sais pourtant très bien qu'elle n'appellera pas, que tout est fini, qu'il ne se passera plus jamais rien entre nous. Je dois tenir à cette toute petite flamme de pathos qui, depuis hier soir, donc, a bien du mal à ne pas s'éteindre.

Dernier sursaut avant l'inconnu.

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