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03.08.2012

La levée

La fin de la pitié est toujours une explosion qui rejette les deux êtres pantelants et meurtris, chacun de son côté, là où il n'aurait jamais dû cesser d'être. (Henri de Montherlant, in Le démon du bien)

Si je ne puis émouvoir les cieux, lors je déchaînerais les enfers. (Virgile, in Enéide, 7, 312 ; traduction mienne)

Je viens de rompre toute communication avec C.. Par des moyens que je n'expliciterai pas ici, j'ai en effet eu accès à certaines de ses informations privées. J'y ai découvert la duplicité et l'opportunisme de cette fille. Elle s'est tout bonnement servie de moi le temps de reprendre pied et à présent qu'elle va mieux, elle entend seulement me conserver comme "ami" (lire confident, psy et amant de fortune). Je n'en reviens pas de m'être à nouveau fait avoir. Foutu souci d'autrui qui me conduit à accepter l'inacceptable, à croire en l'autre au-dessus de ses moyens. Mais c'est terminé. Je me suis débarrassé de C. "proprement", déployant pour l'occasion une habile manipulation. Les événements de ma vie ces dernières années font toujours écho à la même problématique, déjà soulevée maintes fois sur ce blog : je pèche par refus de mon pouvoir, par volonté d'épargner autrui... qui ne me le rend pas. Je m'accroche à cette naïveté d'enfant qui voudrait que le monde soit juste, que les gens soient bons en dépit des apparences, bref, que la réalité soit autre qu'elle n'est.

Il est grand temps de liquider ce gamin.