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19.07.2013

Les briques (2)

Deux événements qui me confortent dans l'idée que j'ai grand intérêt à défaire les briques qui me constituent. Le plus actuel, d'abord : je me suis fait avoir par la délicate. Nous avions rendez-vous, ce soir et pour la troisième fois (!), la belle a annulé, en ajoutant qu'elle ne se sentait pas prête à commencer quelque chose et préférait en rester là, m'assurant néanmoins qu'elle allait certainement le regretter parce que j'en valais le coup. Bref, le classique et éculé "c'est pas toi, c'est moi". C'était tellement prévisible que je ne suis même pas déçu, ou en colère, rien. Je trouve ça presque drôle, en fait : comme si la réalité s'était pointée avec un gros panneau portant la mention "c'est pas comme ça que ça marche, quand vas-tu piger, bordel ?!". Et puis, l'autre soir, en zappant, je suis tombé sur un bout d'émission présentant un séminaire de séduction. Surprise de découvrir que l'assistance était composée de jeunes hommes que, même si "la beauté est dans l'oeil de celui qui regarde", l'on pouvait aisément qualifier de "beaux gosses" : ces mâles bien pourvus n'en semblaient pas moins confrontés au même désarroi que mézigue dans leurs expériences de la gent féminine. 

Qu'est-ce que je retiens de tout ça ? Que dans un contexte de séduction, il convient de respecter scrupuleusement quelques interdits : ne jamais croire un traître mot sorti de la bouche d'une femme, la juger uniquement sur ses actes ; ne jamais tomber dans le piège de la compréhension, toute gentillesse valant faiblesse aux yeux d'une femme ; ne jamais surestimer la valeur d'une femme et le lui laisser entendre : le prix, ce n'est pas elle, c'est moi. 

Plutôt que d'examiner mes remparts névrotiques en catimini, je vais le faire ici, dans une rubrique intitulée "Démontage", terme que je préfère largement au grandiloquent "Déconstruction", cher aux philosophes professionnels. Que les personnes friandes d'autofiction se rassurent : le journal de mes péripéties continuera en parallèle de ce nouveau chantier.

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