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26.02.2013

Prendre sa place

Je dois m'occuper d'être heureux. (Albert Camus, in L'État de siège)

La rencontre d'une jeune femme étonnante chez un ami, l'autre soir. De nouvelles circonstances, notamment professionnelles, qui font écho à une ancienne problématique : je manque cruellement de confiance en moi et je sabote mon propre bonheur. Comme si je ne méritais pas d'être heureux, comme si, aussi, il y avait quelque supériorité morale à n'être pas heureux, grand thème romantique qui traverse l'histoire du monde. Mais cette idée ne vaut rien. Personne ne compte les points de souffrance et aucune médaille du Juste n'est remise au plus martyr. Non, la vie passe, seulement et les malheurs frappent les sages comme les insensés, jusqu'à la mort, qui elle non plus n'en épargne aucun. J'ai relu, il y a peu, des ouvrages sur la prétendue loi d'attraction : il suffirait de désirer quelque chose pour qu'elle se manifeste. Pensée magique. Lui préférer Coué, qui a montré la puissance de l'autosuggestion, en restant dans le raisonnable, en homme de bon sens qu'il était. Prendre ma place, donc, parce que personne ne le fera pour moi. Croire en moi, en mes possibles. Et trouver mon oiseau bleu.

Commentaires

votre article est positif, je suis contente pour vous:)
c'est vrai que moi aussi, j'entretiens maladivement une dose de souffrance pour vivre et que je devrais remedier à cela. prendr les choses plus simplement.

Écrit par : gladis | 28.02.2013

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