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30.10.2010

Le dépit (2)

Eh bien voilà, j'ai ma réponse. Revu L. ce soir. Etranges retrouvailles, le vent des fous et un chat jaloux en bruit de fond. La donzelle est plus belle que jamais, mais rongée de souffrance. Et c'est hélas bien l'ami, le confident, qu'elle a rappelé. Rien d'autre. Comme si la passion partagée n'avait jamais existé. J'en suis resté pétrifié. La soirée n'a pas duré. Après un remerciement appuyé pour avoir répondu à sa détresse, L. m'a simplement lancé : "on se reparle".

Non, je ne crois pas, L.. Quel couillon je fais. Putain.

Penser à inviter dame cruauté au banquet de mon coeur.

29.10.2010

Fantôme d'un soir de mai

Vous avez fait des efforts inimaginables pour oublier une personne, vous avez connu des rechutes occasionnelles, mais au final, vous pensiez avoir vaincu le spectre. Sauf que vous n'aviez pas prévu une chose : qu'il frappe à votre porte. C'est ainsi que L. a reparu mercredi après-midi sans crier gare, en forme de joli hasard : au moment où je me trouvais en pause, pis, à l'instant même où je discutais des relations amoureuses avec une collègue. La belle m'a donc appelé, en sanglots et m'implorant de l'aider. Mon coeur déjà mal en point, doublement meurtri : ravivement d'une blessure passée aggravé par l'insistance de L. sur l'objet de sa demande, soit une oreille attentive pour écouter son pathos. Elle sait mes sentiments pour elle, précise-t-elle alors, a bien reçu ce que je lui ai envoyé avant l'été pour son départ – une enveloppe parfumée contenant des pétales de rose rouge et un mot d'adieu où je lui déclarais enfin ma flamme –, comprendrait si je refusais de lui tendre la main, mais entend, dans le cas contraire, qu'il n'y ait pas de malentendu. Pas de malentendu ?! Tu m'as déjà ravi une fois, L., tu m'as dit je t'aime, tu t'es donnée à moi, tout ça, c'était un malentendu ?

Si quelqu'un passe par là, je lui saurais gré d'éclairer ma lanterne. Moi, je ne sais plus.

Hanté.

16.10.2010

César, les larmes et l'autre E.

Semaine riche en émotions. Découverte d'un nouveau boulot dans lequel, contre toute attente, je réussis bien. Mais voici que point le danger : les flatteries précoces des chefs signent leurs attentes envers moi ; jolie pression à l'horizon... Un épisode pathétique, aussi : brouille avec E., parce que la belle n'a visiblement pas intégré qu'en travaillant je ne pouvais plus être à sa disposition comme auparavant. Face à ma fin de non recevoir, bouderie de sa part qui m'a fait me sentir comme un chien abandonné sur une route de campagne. Bilan : l'ayant au téléphone lors de mon habituelle pause chronométrée – entreprise privée oblige – hier, j'ai craqué et chialé comme un môme, la fatigue des jours aidant. Heureusement, ça n'a duré qu'un instant et à l'abri des regards... sauf peut-être celui de l'autre E., croisée tandis que je séchais mes larmes. Pourquoi "l'autre E." ? Parce que cette jeune collègue porte le même prénom que ma chère et tendre et que je ne peux m'empêcher de la trouver désirable depuis que je l'ai vue...

Désir vagabond et la tristesse, au fond.