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29.10.2010

Fantôme d'un soir de mai

Vous avez fait des efforts inimaginables pour oublier une personne, vous avez connu des rechutes occasionnelles, mais au final, vous pensiez avoir vaincu le spectre. Sauf que vous n'aviez pas prévu une chose : qu'il frappe à votre porte. C'est ainsi que L. a reparu mercredi après-midi sans crier gare, en forme de joli hasard : au moment où je me trouvais en pause, pis, à l'instant même où je discutais des relations amoureuses avec une collègue. La belle m'a donc appelé, en sanglots et m'implorant de l'aider. Mon coeur déjà mal en point, doublement meurtri : ravivement d'une blessure passée aggravé par l'insistance de L. sur l'objet de sa demande, soit une oreille attentive pour écouter son pathos. Elle sait mes sentiments pour elle, précise-t-elle alors, a bien reçu ce que je lui ai envoyé avant l'été pour son départ – une enveloppe parfumée contenant des pétales de rose rouge et un mot d'adieu où je lui déclarais enfin ma flamme –, comprendrait si je refusais de lui tendre la main, mais entend, dans le cas contraire, qu'il n'y ait pas de malentendu. Pas de malentendu ?! Tu m'as déjà ravi une fois, L., tu m'as dit je t'aime, tu t'es donnée à moi, tout ça, c'était un malentendu ?

Si quelqu'un passe par là, je lui saurais gré d'éclairer ma lanterne. Moi, je ne sais plus.

Hanté.

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