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20.02.2010

Echelle de la perversion

Ai revu hier soir un film en compagnie de E., mais pas n'importe quel film, non, un film choisi par mes soins, un film qui signifie beaucoup pour moi, un film qui me fait immédiatement songer à L., pis, un film qui illustre parfaitement l'imbroglio amoureux dans lequel je me débats actuellement. Bien sûr, le seul à pouvoir saisir l'ironie de la situation n'était autre que mézigue. S'en est suivie une jouissance éphémère, avant que la tristesse ne l'emporte.

Chaque jour je progresse. Vers l'abîme.

01.02.2010

Ne pleure pas, mon enfant

Vu E., hier après-midi, à peine quelques heures après avoir quitté L.. Avec E., j'ai bandé sans problème et nous avons pris un pied monumental. A chaque fois, c'est plus tendre, aussi. Et je me sens si bien avec elle également... Hélas, E. attend désespérément que je la sauve. Cela n'est bien sûr pas pour me déplaire, car c'est gratifiant narcissiquement : me voilà intronisé ange-gardien. Mais à terme, de quel genre de relation cela augure-t-il ? Une relation où du rôle de Sauveur, je passerais probablement à celui de Persécuteur d'une pleurnicharde, ou à celui de Victime d'une revancharde. Et puis, ne l'ai-je pas si effroyablement trahie ? L. s'improvisant chiromancienne l'autre soir m'a dit que j'aurais deux femmes toute ma vie. Je ne veux pas cela. Et je ne veux pas non plus faire pleurer une enfant aux larmes déjà intarissables.

Pardon, E..

Le puceau sur-éduqué

Nouvelle soirée magique chez L., samedi soir. Je me sens vraiment bien avec cette fille. Et je la désire si fort ! Peut-être trop fort, car ce que je redoutais arriva : j'ai perdu mes moyens. Enfin, ce n'est pas tout à fait exact. La belle, n'étant tombée jusqu'à présent que sur des rustres, me confia sa peur d'avoir mal, ce qui m'a hélas conduit à une prudence excessive, résultat : impossible de la pénétrer. En y repensant, nous étions touchants comme deux jeunes amants, l'un et l'autre à la fois trop excités et trop craintifs pour faire l'amour véritablement. Mais ce fut malgré tout très bon... Découvrir son corps magnifique, la voir se tordre de plaisir sous les assauts de mes caresses et l'entendre ajouter, dans un aveu sublime, qu'elle n'avait jamais ressenti une telle envie pour un homme... Et ce sentiment, ce sentiment... Ce sentiment que c'est elle, la femme du rêve familier cher à Verlaine. Immédiatement, ma "raison" s'interpose : ne sois pas dupe de cette illusion amoureuse, ne t'attache pas, ne te livre pas, ne lui dis jamais je t'aime. Echanges de SMS, depuis : elle a aimé cette soirée, pense à moi, m'invite à me laisser aller totalement.

Au diable le puceau sur-éduqué et que les corps exultent, sur l'autel d'un amour naissant.