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15.02.2009

S. Valentin

Celles et ceux qui suivent mes péripéties sur ce blog savent que j'en avais normalement fini avec S. : eh bien non ! En fin d'année, la diablesse a reparu, dans un état pitoyable tel que j'ai, encore une fois, en grand couillon devant l'Eternel que je suis, accepté de faire le psy de service. Puis plus de nouvelles. J'avais somme toute tourné la page (du moins le croyais-je) lorsque la demoiselle a surgi sur MSN voici deux jours, s'excusant de n'avoir pas donné de nouvelles plus tôt et déployant d'emblée son jeu de séduction par trop connu de mézigue... et auquel je me suis pourtant laissé prendre. La belle voulait absolument me voir vendredi soir, j'ai refusé, arguant d'une soirée déjà prévue de longue date et j'ai reporté au lendemain. Confirmation ce jour sur MSN, mais, alors que la veille il s'agissait de la voir chez elle, voilà que c'est désormais en ville qu'il faudra la retrouver. Rendez-vous est pris néanmoins pour 22h30. Je m'apprête du mieux que je peux, je m'angoisse : elle me plaît toujours et si jamais... 22h15. SMS de S. pour annuler, prétextant un soudain malaise. Je reste ferme et réussis à la convaincre de se présenter au rendez-vous, sous peine d'une rupture totale des communications. Nous nous retrouvons à l'endroit convenu. Allons boire un verre. Sitôt assis sur ma chaise, en face d'elle, je comprends que ce rendez-vous est une erreur. Le malaise est palpable, surtout de mon côté. Je la vois qui s'agite, qui parle, qui rit, même, mais tout ça sonne faux ; un temps j'ai l'impression de me trouver face à un monstre, tant se révèle prégnante l'inquiétante étrangeté qui se dégage d'elle. Le calvaire ne dura heureusement pas longtemps : elle "devait" rentrer, comprenez être à l'heure pour pouvoir appeler son cher et tendre en illimité, cher et tendre qui n'est pas là, un soir de Saint-Valentin, raison pour laquelle je me retrouve avec ça entre les pattes. Nous nous quittons rapidement, non sans que je m'humilie une dernière fois, en lui demandant si notre entretien aurait duré plus longtemps et, implicitement, pris un tour différent si j'avais consenti à son caprice : et la sorcière de répondre, narquoise tout en s'éloignant, que certainement, oui. Je rentre chez moi, dépité. SMS conclusif de S. : ça lui a fait du bien de me parler, bisous et à bientôt.

Faut-il que je manque du plus élémentaire respect de moi-même ("l'amitié que chacun se doit", écrivait Montaigne) pour me maltraiter de la sorte !

 

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