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26.08.2008

Présentation

Mais tout d'abord, qui suis-je ? J'ai 28 ans, donc. Possède plusieurs diplômes universitaires. Vrai rat de bibliothèque, tombé dans les livres quand j'étais petit, on me dit cultivé. Bref, il paraît que je suis intelligent. Je préférerais être heureux (la bêtise, étant, selon Flaubert, l'une des trois conditions pour y parvenir). Et puis, je ne vois pas en quoi le fait de savoir plus de choses que la moyenne des gens me rend "intelligent". Pour moi, quelqu'un d'intelligent, c'est quelqu'un qui, avant tout, est capable de vivre dans ce monde. Tout le reste n'est que littérature. Evidemment, je vis encore chez mes parents. L'aspect économique joue, c'est entendu, mais la vérité, c'est que je ne suis encore qu'un gamin, qui a la trouille de quitter le nid. Sans surprise, je souffre de plusieurs "troubles mentaux", c'est-à-dire que j'endure depuis des années les conséquences logiques de ma procrastination fondamentale. Niveau filles (oui, je dis encore "filles", alors qu'à mon âge, on a théoriquement affaire à des femmes), dois-je préciser ma situation ? Premier baiser sordide, dans un parc, un soir, avec une adolescente obèse, rencontrée sur Internet, qui m'a laissé touché ses seins et pressentir l'origine du monde, chaude et humide après un timide examen, à travers ses vêtements. J'avais alors déjà dépassé la vingtaine depuis longtemps. Puis, une expérience à la fois plaisante et déstabilisante : une nana, également rencontrée sur le net (!), assez jolie d'ailleurs et à qui je plaisais visiblement. Attraction sexuelle d'emblée. Puis, un soir, la donzelle manque me violer dans ma voiture. Je force à peine le trait. Soyons clairs : j'avais très envie d'elle et je me sentais prêt. Et puis finalement, non. Des baisers appuyés et ses seins, que j'ai léchés, apparemment avec quelque habileté au vu de l'enfièvrement croissant de ma partenaire. L'origine du monde un peu plus proche encore. Pour la première fois, je découvrais la puissance du désir. Cette fille me tenait littéralement par la queue. Mais nous avions bu et une envie impérieuse de mon côté interrompit tout. Après avoir pissé sur mes chaussures, je remontai dans la voiture et exhortai mon amie à se rhabiller. La magie était rompue et quelque mécanisme pervers de "sauvegarde" s'était enclenché en moi : non, pas maintenant, pas comme ça, pas avec elle. Intelligent, moi ? Puis, enfin, un peu plus tard (j'avais alors 26 ans, oui, oui, vous avez bien lu), ma véritable première fois. Une fille assez étrange, plutôt paumée (vous ne devinerez jamais où je l'ai rencontré), elle aussi "hors du monde", à un degré bien moindre que moi, heureusement pour elle. Je ne ressentais rien à son endroit. Je voulais juste me prouver que je pouvais la séduire et j'ai réussi. Mais comme je ne fais jamais rien simplement et que je suis d'un orgueil maladif, j'ai caché ma virginité à la demoiselle. Et cette dernière n'en a jamais rien su. J'ai tremblé, au début je ne suis pas arrivé à bander malgré une excitation intense, j'ai peiné à trouver le trou et, après un coup de main de la belle pour entrer en elle, j'ai joui au bout de dix secondes. Mais j'ai feint avec un tel talent l'assurance et l'expérience que rien de tout cela ne sauta aux yeux de cette fille. Pire, la deuxième fois (soit quelques instants après la première, la même après-midi), qui se passa tout à fait normalement, en enlevant la capote, je remarquai un peu de sang. Et là, j'ai poussé le vice jusqu'à lui demander : "tu étais vierge ?" (non, elle ne l'était pas). Oui, oui, je suis comme ça, moi. Très taquin avec l'univers. Et d'une mauvaise foi qui frise le génie. Ou la folie.

Commentaires

Trop tôt pour lire tout cela et surtout pas le temps !!!!

Bienvenue chez les bloggeurs

Écrit par : Minijupe | 26.08.2008

pense à te poser la question crutiale >> n'y aurait-il pas d'autres gens qui ressente ça? parcequ'on a souvent l'impression d'être seul dans notre cas et un jour on ouvre les yeux sur le monde et on se dit "tiens! je ne suis pas le seul"

s'il est temps pour toi de changer radicallement commence d'abord par aller vers les gens et change le regard que tu portes sur toi même...

Écrit par : chama | 30.08.2008

@chama

>> Je suis orgueilleux, c'est entendu, mais pas au point de m'imaginer seul dans mon cas. Pour autant, savoir que d'autres se trouvent dans la même situation que moi ne me console pas. Je n'ai pas l'intention de fonder une association de perdants, mais d'aller mieux. Et par ailleurs, si j'ai créé ce blog, c'est précisément pour n'avoir pas, en réel, dans le cadre de mon ouverture à autrui, à m'appesantir sur mes difficultés.

Écrit par : Sadamiel | 30.08.2008

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