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26.08.2008

Ouverture

Ce blog se veut une lumière dans mes ténèbres. J'ai 28 ans et je ne suis pas heureux. Je ne suis pas malheureux non plus, la vie m'ayant pour l'heure épargné de trop lourdes épreuves. Mais le temps passe et celles-là viendront inévitablement. Et je n'aurai pas vécu. Voilà tout le drame de mon existence : cette sensation terrible de rester sur la rive pendant que tous les autres se baignent dans la rivière. Cela fait des années que je tourne à vide, que je ne fais strictement rien. Même lorsque je fais quelque chose, je sais que ce n'est qu'une agitation passagère ; et l'aboulie guette et ricane, dans un coin sombre de mon âme. Hum, vous direz-vous, encore un glandeur qui va se perdre dans les profondeurs introspectives au lieu de se bouger le cul. Eh bien, non. Oui, je suis un glandeur. Oui, j'ai consacré ces dernières années exclusivement au sommeil et à la branlette. Mais non, je ne vais pas me livrer ici à une autre branlette, psychologique cette fois. Ce blog est un défi que je me lance et pour lequel je vous prends à témoin. Ce défi, le voici : je me donne un an pour changer radicalement de vie. Si, dans un an, je n'ai pas changé de vie, alors je prendrais les dispositions qui s'imposent : même un parasite peut avoir sa fierté et il y en aura toujours quelques-uns pour trouver gloire à mon suicide. Mais je n'en suis pas là. Bien au contraire : je veux vivre et vivre intensément. Oh, bien sûr, je n'échapperai pas (et par conséquent, vous n'échapperez pas) à l'exploration méthodique de mes mouvements intérieurs. Mais pas, comme souvent, aux seules fins d'une posture esthétique, qui fait s'imaginer supérieur aux bien-portants le malade incapable de vivre : le "mal byronien" est une saloperie dont je compte bien me débarrasser.

Commentaires

Pourquoi se mettre des repères comptables comme "un an ",365 jours ! Un an pour changer , ça ne rime à rien. ,sauf si tu as besoin de ce repère chronomogique pour avancer ,(la carotte ou le baton ) .Il vaut mieux voir ta vie comme une vaste entreprise que tu vas construire avec sa part de médiocrité qu il faudra encaisser aussi .La vie ce n'est pas un feu d 'artifice permanent , c'est même assez pénible .

en fait ,je crois ( car je le ressens aussi ) on a une certaine pareisse à ce pencher sur ce qui ne va pas , on manque d 'energie, on a peut etre un complexe de supériorité, les attentes sont trop grandes et on voudrait que tout vienne sur un plateau et , comme ça ne vient pas on accuse l'ennui , la platitude ect ...A mon avis il faut agir et encore agir,se fixer des objectifs (pas trop demeusuré ) et aussi être bienveillant avec soi même .

Écrit par : gladys | 22.09.2008

@gladys

>> Je pense que juger la vie de manière globale, que ce soit positivement ("la vie est une fête") ou négativement ("la vie est une vallée de larmes"), constitue une erreur tant logique (identification indue, à un niveau d'abstraction trop élevé) que pratique (nous ne fonctionnons jamais qu'en situation, dans un cadre référentiel ponctuel, d'où la "folie", à mon sens, de vouloir se donner des valeurs pour le reste de son existence, à la façon des religieux et autres psychorigides). Je m'efforce (nouvellement) de faire preuve de pragmatisme, de me fixer des objectifs et de m'y tenir. Pourquoi un an ? Parce que cela me semble un délai raisonnable pour faire le ménage dans ma vie et changer de cap. C'est aussi une manière de me donner une borne temporelle, histoire de ne pas m'endormir sur mes lauriers.

Écrit par : Sadamiel | 23.09.2008

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