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22.04.2014

'Sagesse'

Aujourd'hui comme hier, la majorité des êtres humains choisissent de s'en remettre à une autorité ou une autre pour conduire leur vie. C'est quelque chose que j'ai toujours trouvé mystérieux : comment peut-on baser son existence sur les préceptes d'un bouquin, prétendument sacré, ou d'un autre individu, prétendument éveillé ? Qui décide de ce qui est sacré, sinon ceux qui s'en réclament ? Qui décide que tel ou tel est éveillé, sinon ceux qui le suivent ? D'un bouquin, ou d'autrui, je peux apprendre une technique : comment planter des choux, parler une langue étrangère ou fabriquer un meuble. Mais je ne peux pas apprendre à vivre. Rien ni personne ne peut me dire quel chemin emprunter, rien ni personne ne peut me dispenser de faire mes propres choix et d'en assumer les conséquences. Il n'y a pas de mode d'emploi pour vivre. Nombreux sont ceux, pourtant, qui considèrent que certains de leurs congénères, actuels ou historiques, auraient produit une sorte de manuel d'instructions dans lequel chacun pourrait puiser : ou du confort de mettre ses pieds dans des pantoufles encore chaudes. Fini l'angoisse, je sais ce qu'il faut faire, ma voie est désormais toute tracée, par Mahomet, Jésus, Bouddha ou Ron Hubbard. Que c'est pitié.

La ville sort peu à peu du sommeil : les oiseaux chantent, dans les arbres jouxtant ma résidence ; des bus passent au loin ; bruits sourds dans les appartements voisins ; portes qui claquent et moteurs qui démarrent. Une nouvelle journée à vivre, seul. Sans béquilles, ni œillères. 

07:17 Publié dans Démontage | Lien permanent | Commentaires (0)

23.07.2013

Le 'sens' de la vie

Ca fait des années que je bute sur cette question : quel est le sens de la vie ? Non seulement de ma petite vie, mais aussi de la vie en général, pourquoi tout ça ? Et bien sûr, après avoir fait le tour des grands montages philosophiques et religieux, je n'ai toujours aucune réponse. Peut-être s'agit-il d'une question mal posée : en partant du principe que la vie a un sens, je me condamne à devoir le découvrir. Et si la vie n'avait pas de sens ? Peut-être que tout ça est une grande farce. Ca ne veut pas dire que rien n'a d'importance. Je préfère vivre que mourir, jouir d'une bonne santé que souffrir de maladie, être aimé que détesté. Considérer la question à partir de mon niveau, le niveau humain. La vie n'a probablement pas de sens général, mais rien ne m'empêche, moi, modeste hominidé, de lui en conférer un, voire plusieurs, selon mon humeur et la vitesse du vent, sans trop me prendre au sérieux. Mieux encore : en lieu et place d'un raisonnement en termes de sens, toujours en danger de basculement vers le totalitaire, opter pour le raisonnement en termes d'objectifs, de projets, ancrés dans l'empirique, le circonstanciel, toujours révisable. Bref, redescendre et rester en bas.

Les pieds sur terre.

07:25 Publié dans Démontage | Lien permanent | Commentaires (2)