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11.11.2013

Le fatras

Profond désir d'ordre que je n'arrive pas à matérialiser, me sentant assailli par le monde, alors que je n'y vis pas vraiment, terré dans mon abri : comme un ailleurs lointain qui m'appelle confusément et que je ne veux pas entendre. Je subis ces derniers temps une agitation intérieure quasi-constante, même pendant mon sommeil, traversé de nombreux rêves : cette nuit encore, j'ai revu C. ; je la trouvais avec un autre homme, tandis qu'elle semblait découvrir quelque chose de compromettant à mon sujet, le tout dans un cadre étrange de vacances, en un Sud indéterminé. La revoir, s'expliquer, goûter ses lèvres à nouveau et vibrer de plaisir ensemble. Est-elle heureuse ? Pense-t-elle à moi, quelquefois ? Inutiles et pathétiques ruminations.

J'imagine parfois une vie simple, un peu rude : couper du bois, puiser de l'eau.

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