24.07.2012
Flirter avec le vide
Etrange sensation ce matin. Comme s'il n'y avait rien. Comme si l'existence, avec son lot d'événements, n'était finalement qu'un immense divertissement, au sens de Pascal. L'absurde tout du long, la mort au bout : so what ? Ce n'est pas du désespoir que je ressens. Plutôt une liberté inédite, teintée d'ironie. De la reconnaissance, aussi, pour tout ce qui a fait ma vie jusqu'à présent.
L'heure d'aller travailler, porter le masque adéquat, puis le déposer, en fin de journée.
Avec en arrière-plan la mélodie lancinante, mécanique, ensorcelante, d'Erik Satie (Gnossienne, 3. Lent).
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