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29.05.2012

Respirer

Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit. (Jean 3:8)

Je suis perdu. Plus rien ne va. Objectivement, la vie suit son cours, avec ses hauts et ses bas. Et je n'ai vraiment pas à me plaindre. Pourtant, ça ne tourne pas rond. J'étouffe. Je me sens comme si je rampais dans un long tunnel frappé de ténèbres. Au loin, une lumière. Il semble que je ne puisse l'atteindre. Non pas qu'elle se dérobe, mais que je m'empêche d'y aller voir de plus près, par crainte qu'elle ne m'entraîne dans son sillage. L'autre jour, me portant au secours d'une amie, j'ai passé l'après-midi avec elle. Un temps, nous faisons quelque pas au-dehors, dans le quartier. Et incidemment, nous tombons sur une petite église, Notre Dame de la Médaille Miraculeuse. Je ne l'avais jamais remarquée auparavant. Nous entrebâillons la lourde porte. Un vieil homme, en train de passer l'aspirateur, se présente à nous. A moitié sourd, il s'exprime fort. Et franc. "On peut lui parler tous les jours, au bon Dieu !", lança-t-il, en réponse à nos timides interrogations quant aux horaires d'ouverture du lieu.

Je ne sais pas si j'ai grand-chose à lui dire, au bon Dieu. Les mots me fatiguent. Sonnent faux, sentent le soufre. Non, j'ai besoin de silence. J'ai besoin de paix. Je vois cette histoire de libre-arbitre bien différemment, à présent. On peut vraiment refuser Dieu, se fermer à Lui. Oui, on peut se suicider par noyade.

Sortir la tête de l'eau.

Commentaires

Moi, je n'ai plus rien à dire aux vivants, il me reste Dieu.
La foi en Dieu m'aidera à supporter les vivants. C'est ma seule planche de salut.

Écrit par : gladis | 02.06.2012

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