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15.12.2009

La Maison Dieu

Quelque chose de l'ordre d'un assagissement, doublé d'une tendresse croissante pour E., signait il y a quelques jours encore nos huit mois de relation. Trois petits mots viennent de réduire à néant cet édifice patiemment constitué, trois petits mots de L., qu'elle m'a brutalement adressés par SMS, hier au soir : "Tu me manques". Cri de déchirement dans le silence. Pourquoi maintenant ?! Au moment même où j'avais réussi à l'éconduire en esprit, après une rude bataille. Tout cela n'a servi strictement à rien. Trois petits mots et je suis dévasté. Troits petits mots et E. me semble déjà lointaine, évanouie, avec tout son amour. Trois petits mots et j'éprouve derechef la brûlure d'une crainte trop connue, de cette fièvre imbécile dont je me délecte pourtant : L. si fière, si froide, qui me dévoile tout soudain sa fragilité ? Lui manqué-je à ce point ? N'y a-t-il pas une autre manière de comprendre ce message, une manière moins désespérée, pour moi comme pour elle ? Je lui ai répondu, par un MMS qu'elle recevra dans la matinée. Tu me manques aussi, L.. Eperdument, comme le titre de cette chanson de Desseine que j'ai découverte grâce à toi... et écoutée en boucle cette nuit.

Trois petits mots et me voilà à nouveau intronisé salaud malgré moi. Joyeux anniversaire.

Commentaires

L'attachement obeit à un fonctionnement qui nous depasse .Il y a des gens comme ça, qui peuvent atteindre des zones de nous directement, sans aucun effort renversant d un revers de mains toutes les belles et illusoires forteresses que l on se construit ( indifference, oubli) .Ce phenomène est troublant , reduit en miette notre rationnalisme ,produit pour ma part un vrai questionnement car j ai aussi mon talon d 'Achille .

Écrit par : gladis | 17.12.2009

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