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02.05.2009

Le trouillomètre à zéro

Marre d'avoir peur en permanence, de tout, de rien, de tout et de rien, de quelque chose de flou, qui donne cette angoisse sourde, infiltrant l'ensemble de mon existence, même lorsque je me sens bien. Tenez, là, j'ai une nana, je devrais être content. Mais il faut que je rumine. Demain, je la vois et si la météo suit, nous allons nous balader en nature ; je sais parfaitement, nous savons tous les deux, que cette sortie n'est qu'un alibi pour nous envoyer en l'air. Il faut dire, ça fait trois semaines que nous sommes ensemble et il y a une putain de tension sexuelle entre nous. Le problème c'est évidemment mon manque patent d'expérience, alors que la belle s'attend à des merveilles, vu mon âge. Alors je flippe. Jusque là, j'ai pu faire illusion, mais baiser, c'est autre chose. Et c'est pareil pour tout. Toujours cette impression de ne pas être à la hauteur, d'être lent, stupide, inapte. Eh bien j'en ai assez, de toute ce pathos à la con. Avec cette histoire de grippe qui risque fort de dégénérer en pandémie dans les jours qui viennent, je me dis qu'il est peut-être temps de me réveiller, avant qu'il ne soit trop tard. Peur de quoi ? Que peut-il arriver de pire que le fait de n'avoir pas vécu, de mourir avec des regrets ?

Sauter de la fenêtre de ma prison, à la Spaggiari.

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