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27.02.2011

Dés-espérer

Marre de devoir aller chercher les gens, remuer ciel et terre pour obtenir quelques miettes d'affection. Impression d'être un mendiant du coeur. Evidemment, de tout cela je ne laisse rien paraître au-dehors, je donne le change en jouant à l'être froid et distant, tandis que je hurle mon isolement en dedans.

Ne plus rien attendre, de personne.

Ou peut-être qu'il faudrait juste que je baise.

04.02.2011

L'histoire sans fin

L. qui fait retour. Ce qui tendrait à démontrer l'existence de Dieu. Comportement étrange de la belle. Je n'arrive vraiment pas à la cerner. Elle a un copain. M'en prévient avant de nous voir, en ajoutant que par conséquent il ne se passera rien. Je le prends plutôt mal, lui envoie un SMS assez tranchant après quatre jours de bouderie : la demoiselle me téléphone le lendemain et me propose de nous retrouver le soir même. Ce soir, donc. Bilan mitigé. Je n'ai absolument pas mené le rendez-vous. Et j'ai enchaîné les erreurs de débutant, les empêchements, toutes choses conduisant à ce moment où, L. venant de descendre de ma voiture, je me suis adressé ces mots, un goût amer en bouche : "quel con !". Je ne sais que penser. L. voulait un endroit "calme et romantique" (sic) ; m'a demandé comment je la trouvais après ces mois d'absence ; a évoqué de prochaines vacances en tête à tête ; m'a invité à partager sa glace ; m'a lancé quelques regards appuyés... Mais. Elle a su conserver, tout au long de la soirée, une distance que je qualifierais d'amusée avec moi.

Elle a promis de m'appeler très vite.

Quel con.

02.02.2011

Fatum

Je suis quelqu'un de rationnel, qui ne croit pas au destin. Pour moi, chacun d'entre nous fait des choix et ce sont ces choix qui tissent la trame de notre existence. En même temps, force m'est de constater que quelque chose échappe à cette logique ; que certaines rencontres, certains événements, se produisent comme s'il y avait là derrière un plan, élaboré par quelque esprit retors. Dans mon cas, c'est au fond toujours le même message qui semble revenir : s'ouvrir à la transcendance, accepter le numineux qui frappe à la porte.

Hum.