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07.07.2009

Le temps s'en va

Je gaspille ma vie. Voilà près d'un an que j'ai ouvert ce blog : quel bilan ? Rien, ou si peu. Oh, certes, j'ai une copine, à présent, mais pour combien de temps ? La belle se lassera de ma lassitude et prendra à raison ses jambes à son cou, le coeur le moins meurtri possible, je l'espère. Et puis il y a cette autre fille, là, qui hante mes pensées... Elle aussi, sera déçue. Je ne suis qu'un poseur. Relu ce passage de L'existentialisme est un humanisme où Sartre explique très bien qu'un homme n'est que la somme de ses actes et rien de plus, qu'il est illusoire de songer à ce qu'aurait pu ou pourrait faire un homme, si ce dernier ne l'a pas fait ou ne le fait pas.

Urgence à vivre. Ou à mourir, en nuisible lucide.

01.07.2009

Le Maître ou l'Esclave

Ai envoyé, comme un con, un mail à L., où je dévoile l'intime de moi-même. Depuis lors, la belle m'ignore superbement. Et me voilà tiraillé, sans surprise, entre deux sentiments contradictoires : décider de reprendre la main et passer à autre chose, ou bien aller jusqu'au bout de l'aliénation. Dialectique du Maître et de l'Esclave. Et puis. Soupir de l'âme au quotidien. Personne ne me connaît, au fond. Toujours, je joue un personnage, celui qui convient en fonction de la situation. Caméléon. Derrière les masques, il n'y a rien, sinon un ego glacial qui se veut marionnettiste. Et la source, qui veille. Attend son heure. Le mal s'exprimera tôt ou tard. Tragédie du loup déguisé en agneau. A moins que je ne sois un agneau qui se prend pour un loup déguisé en agneau. Un égorgement qui ne vient pas.

Je me trouve de plus en plus souvent dans cet état si particulier où je sens de façon très nette, viscérale, que je pourrais faire n'importe quoi l'instant suivant. Comme un doux flottement dans l'infinité des possibles. Le réel impose bien sûr sa réduction du paquet d'ondes oniriques que je me trimballe pour l'occasion. Mais tout de même. Yeux fous.